Eurre

Un village et son château

(Illust. Danièle Breyton)
Dans la vallée de la Drôme, entre Valence et Montélimar, au sommet d'une colline, voici Eurre, village au passé riche d'Histoire (et d'histoires!) et dont le château, centre géographique et jadis administratif du village, fut habité par mes ancêtres

les seigneurs d'Urre...

Amédée Delhomme, paysan d'Eurre et anciennement gardien du château, publia en 1977 une "Petite histoire d'un village et de son château: Eurre".
Je me suis inspirée de cette lecture pour évoquer Eurre, quelques moments de son histoire et quelques-uns des personnages qui l'ont marqué.


Histoire du village
Histoire du château
Personnages marquants
Eurre en photos



Histoire du village


L'histoire du village est si étroitement liée à celle de son château que l'on peut difficilement parler de l'un sans l'autre... voici donc juste quelques éléments "divers"...

Origines du nom

Eurre, dans le passé, s'est longtemps appelé Urre, cette appellation désignant tout à la fois le village, le château, et le nom des familles des seigneurs qui y demeuraient.
Urre aurait été synonyme de terre brûlée, ceci rappelant les nombreuses invasions barbares qui se sont succédées dans la région pendant près de 500 ans après la décadence romaine, en 410: Vandales, Alains, Goths, puis Lombards (vers 535), Sarrasins, Maures d'Espagne (vers 730), Hongrois en 924, puis à nouveau les Sarrasins, en 1018, ne laissèrent bien souvent sur leur passage que ruines et terres brûlées...

En vieux langage local, on dit "ce blé est urri" quand il a muri prématurément et a été brûlé par le soleil.

Période romaine

Les Romains, partout où ils s'étaient installés, établirent des routes pour y faire circuler leurs chariots et déplacer leurs armées.

A Eurre, ils trouvèrent un lieu suffisamment élevé: eau abondante et bon poste de surveillance pour la région et la voie routière qu'ils venaient de mettre en service.

Cette voie reliait directement les Alpes à la route romaine qui logeait le Rhône vers Vienne et Lugdunum: on la nommait Via Magna, la Grande Route.

A Eurre était établi un camp romain, gardé par une garnison importante, qui portait les noms de Horea et Villa Vocator. On en trouve des vestiges dans la partie basse du château d'aujourd'hui.

En 58 avant Jésus-Christ, Jules César franchit le Mont Genèvre puis se rend à Luc où il rejoint son lieutenant Labénius qui s'était rendu à Valence par la vallée de l'Isère. C'est lui qui avait fait construire la voie entre Valence et les Alpes: cette route, précisément, passait par Eurre...


1347: bataille d'Urre

Crest


Le 25 juillet 1347, le pape Clément VI charge les évêques d'Uzes et de Lisbonne de reconcilier Aymar de Poitiers, Comte de Valentinois, et l'évêque de Valence, Pierre de Chatelus.

Une bataille a lieu à Crest, puis les troupes épiscopales se replient alors sur le plateau d'Eurre, tout proche, où les renforts du Comte de Poitiers les rejoignent: on déplore alors plus de deux cent morts chez les épiscopaux, et nombre d'entre eux sont faits prisonniers par les soldats du Comte de Valentinois.

Vesr 1350, Eurre est à l'apogée de sa puissance: les remparts solides lui assuraient une sécurité certaine, rendue nécessaire par les multiples faits de brigandage qui touchent la région.

1525: conséquences de la bataille de Pavie

Un certain nombre de seigneurs dauphinois avaient suivi François Ier pour combattre à ses côtés en Italie: la bataille de Pavie coûta la vie à Antoine d'Urre, Rostaing et Guy de Vesc.

Après ce désastre, le Dauphiné dût payer la rançon du Roi François Ier et celle des prisonniers de guerre de la province.

1575-1576: prise et reprise d'Eurre

Guerres de religion: en cette année 1575, les Protestants donnent l'assaut au village qui se rend sans combattre. A la fin de la même année, les Catholiques reprennent le village aux Protestants.

Le 4 juillet 1575 a lieu la bataille de Blacons: elle oppose

-les Catholiques, représentés par les Armées du Roi, commandées par De Gordes, gouverneur du Dauphiné, secondé par son gendre et lieutenant Rostaing d'Urre, seigneur d'Ourches, et par Jean d'Urre et de Brette.

-les Protestants, menés par le Baron Du Puy Montbrun (successeur du baron des Adrets) et par son lieutenant le Connétable de Lesdiguières; ils sont secondés par Glane de Cugie et d'Urre et par le Seigneur de Vercoiran et d'Urre.

La famille des Urre connaît alors ainsi d'importantes rivalités internes.

En fevrier 1576, le commandant des Protestants Aimé de Glane de Cugie et d'Urre (héritier de Giraud d'Urre) reprend le village aux Catholiques.

Le 6 mars 1576, l'Edit de Chastenay accorde aux Réformés le libre exercice de leur culte dans tout le royaume; mais Eurre restera aux mains des Protestants jusqu'en 1582, date à laquelle, suite à sa reprise par les armées du roi, ce qui restait des fortifications du se voit condamné au démantèlement. Les remparts extérieurs qui entouraient le village sont donc abattus par les armées royales entre 1582 à 1586. Il n'en reste aujourd'hui que quelques fragments.

Le fief sera aliéné en 1593 en faveur des seigneurs d'Eurre.

Les habitations anciennes

(Photo J.M.Leroux)
Au Moyen-Age, les habitations étaient groupées à l'intérieur de hautes murailles de protection qui entouraient les villages, et non disséminées dans la campagne. A Eurre, quelques fermes et hameaux sont par la suite venus s'accoler à ceux qui existaient déjà dans les environs proches du village fortifié.

Le château d'Eurre domine le village, mais les habitations lui sont étroitement accolées, formant un enchevêtrement compact de maisons et de ruelles parfois escarpées.
On parle alors de "bourg castral": habitat collectif de hauteur regroupé au pied d'un château, arrangement typique de très nombreux villages du Sud-Est de la France.

On reconnaît aujourd'hui quelques emplacements d'anciens hameaux ou maisons:

Les Videaux

Ce hameau au Nord du village, dans lequel vivaient plusieurs familles, faisait depuis très longtemps industrie de la fabrication de tuiles et de briques, à partir de l'argile extraite de la terre.
Quelques fours étaient encore en activité en 1850. Plus tard, vers 1908, une importante carrière fournissait en argile une fabrique de céramique de Crest.

Brette

Brette est un domaine qui appartint aux seigneurs de Brette (près de Bourdeaux, au Sud d'Eurre); l'un d'eux interdisit un jour aux seigneurs d'Urre le passage par un chemin qui traversait sa propriété.
La Cour de Justice de Grenoble, suite à la plainte déposée par le seigneur d'Urre, le seigneur de Brette dût raser le mur qu'il avait fait construire pour barrer l'accès à ce chemin; des traces de ses fondations existent encore...

Pierregourde

Cette ferme appartenait autrefois au seigneur de Pierregourde, dans l'Ardèche. La légende raconte que ce seigneur, chef protestant, fut pendant les Guerres de Religion égorgé par sa servante catholique chargée de le raser...

La Maladière

..ou Maladrerie: non loin du monastère, il s'agissait du lieu réservé aux lépreux.

La Condamine

Cette ferme est moins ancienne que les habitations précédentes, mais elle possède une monumentale cheminée "Renaissance" ainsi que quelques éléments remarquables de la même époque, récupérés après la Révolution à la vente aux enchères des biens du seigneur-châtelain d'Eurre.

Trompes

Louis Mandrin Dans ce hameau se trouve une très ancienne ferme fortifiée avec ses tours de guet. Elle est située au quartier du Maupas, nom qui indique un ancien repaire de détrousseurs.

Plus loin, dans une colline voisine, des galeries souterraines profondes ont été creusées; l'origine en serait le célèbre Mandrin...

Chastelanne

Ces terres à vigne appartenaient, vers 1500, au seigneur Germain d'Urre, dit Capitaine Mollans, qui, à son retour d'Italie après Marignan, fit construire en ce lieu peu éloigné du château une belle demeure pour y abriter une charmante favorite prénommée Anne. Une voie souterraine aurait même existé entre le château et "Chastel-Anne"...

Le Bois du Four

Four du seigneur, d'un usage public et obligatoire, les sujets étaient tenus de le pourvoir en bois coupé en ce lieu-dit.

L'église

un des vitraux de l'église
(Photo J.M.Leroux)
L'église actuelle, contemporaine du château, correspond à son ancienne chapelle.

Romane, à la porte style provençal, avec ses deux demi-colonnes ioniques et son fronton grec, elle possède également de très beaux vitraux du XVIIe siècle.

Sous les dalles de l'acien carrelage remplacé en 1968, reposent depuis des siècles les générations successives de familles des seigneurs d'Eurre...

Evolution de la population

En 1866, Eurre compte 1037 habitants.
En 1954, l'exode rural n'y a laissé que 610 habitants.
En 1995, restauration des fermes et réhabilitation des maisons anciennes ont ramené la vie à Eurre: on compte alors 1150 habitants.

Eurre aujourd'hui

Eurre fait preuve de son dynamisme retrouvé avec une vie agricole, artisanale et commerciale active: l'épicerie-café-multi-services a réouvert, l'école accueille 95 enfants et de nombreuses activités de loisirs sont proposées aux habitants et aux touristes.
Plusieurs artistes et artisans d'art ont choisi Eurre pour vivre et travailler.



Histoire du château

haut de page

An 1000...

Vers 1044, les familles Isoard et Arnaud de Flôte, familles de bâtisseurs, entreprennent la construction du château et la création du village sur les vestiges de l'occupation romaine.

C'est très peu de temps après que s'installeront dans le château d' Eurre les premiers représentants des seigneurs d'Urre: on trouve, cité en 1190, un Guigue d'Urre; en 1192, un Gention d'Urre, chevalier; en 1200, un Guyon d'Urre; et en 1266, François d'Urre, qui avait succédé à Pierre, son père, fils de Guyon.

Moyen-Age

Le village, le château et ses remparts abritent environ 1100 hommes, femmes et enfants, ainsi que les animaux domestiques qui leur sont nécessaires: des ânes et des ânesses essentiellement, car on trouve alors peu de chevaux, mules et mulets en Dauphiné.

Plus tard...

Le château a subi plusieurs transformations au cours des siècles, ce qui explique l'étrange cohabitation de murs moyennâgeux et d'une façade Renaissance.

Ces murs sont crénelés, flanqués de puissantes tours en arrondi, avec au centre un donjon relevé, le tout en pierre de taille de 2 m d'épaisseur.

La façade, quant à elle, a subi une réfection terminée en 1525, commandée par Germain d'Urre, qui y demeurait alors: c'est ainsi que l'on peut y admirer d'immenses croisées vitrées époque Renaissance, ainsi que des tours d'angle de la même époque.

(voir photo du château actuel en bas de page)

En 1675, Marie d'Urre, dernière descendante des seigneurs d'Eurre et n'ayant pas de frère, épousa Augustin de Vesc. C'est ainsi que la famille de Vesc s'installa au château d'Eurre.

A la Révolution, la Drôme manifesta son enthousiasme devant les idées politiques nouvelles, mais la famille de Vesc vit d'un mauvais oeil la disparition progressive de ses privilèges. Elle décida de quitter la France et de demander asile à l'étranger.

C'est ainsi qu'en 1793, à la suite d'une loi sur les biens des émigrés, le château et les biens appartenant aux seigneurs d'Eurre furent vendus comme tels.

Le château fut acquis par un fournisseur aux Armées qui le vendit ensuite aux Soeurs de Saint-Joseph de Cluny, qui y créèrent une classe d'enseignement pour jeunes filles. Cette classe devait être supprimée en 1905, à la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Le château resta longtemps inhabité. Il devint un moment propriété de Mr Grimaud de la Potière, qui le céda ensuite à Mr Deferre, père de l'ancien maire de Marseille, qui y vivra jusqu'à sa mort.

Deux propriétaires successifs apportèrent ensuite quelques transformations au château: le second fit son possible pour faire disparaître les modifications "pas très heureuses", aux dires de la population, effectuées par le premier, et réussit à rendre au château son état et son style d'origine.

Aujourd'hui

Le visiteur qui pénètre dans cette cour du Moyen-Age, qui conserve le souvenir des passages de Louis XI et de François Ier, ne peut qu'être surpris par l'austérité de son style: elle ouvre sur un porche en arc de cercle et une magnifique porte ogivale, celle de la chapelle (autrefois le donjon) aux murs de deux mètres d'épaisseur.

A l'intérieur apparaissent les grandes salles "Renaissance" aux croisées immenses et aux beaux plafonds en bois d'origine. Au mur de l'une d'elles existe encore une fresque évoquant le baptême de Giraud d'Urre en présence de son parrain François Ier.

Subsistent également de vastes cheminées portant toujours le blason de la famille d'Urre.

Le château, aujourd'hui propriété privée, ne se visite pas... mais se laisse admirer.


Personnages marquants de l'histoire locale


Famille d'Urre

haut de page
Me Vallentin du Cheylard, qui étudia la généalogie de cette illustre famille, les décrivait comme des "hommes de haute taille, courageux mais non téméraires, pointilleux sur l'honneur, généreux dans le succès, intransigeants dans l'adversité et d'un dévouement jusqu'au sacrifice."

Les armoiries de la famille étaient les suivantes:

D'argent à la bande de gueule chargé en chef d'une étoile de champ.

leur cri:  Urre! Urre!             armoiries des Urre

et leur devise:  En tout lieu, à toute heure.

Certains d'entre eux méritent que l'on s'y attarde:

Albert d'Urre (mon Sosa 2 896 384):

Seigneur de Teyssières, descendant de Gention d'Urre, cité en 1192, son mariage avec Béatrice de Laye engendra trois fils, Pierre, Aymar et Guillaume (mon Sosa 1 448 192), qui furent à l'origine des trois grandes branches de cette famille.

Cliquez ici pour consulter les 12 premières générations de la descendance d'Albert d'Urre et Béatrice de Laye.

Albert d'Urre est mon ascendant à la 21ème génération: cliquez ici pour voir notre lien de parenté.

François d'Urre:

En 1266, François d'Urre donna une Charte de Liberté à ses vassaux et sujets; en fait, cette charte rappelait plutôt les servitudes que ce seigneur attendait de ses sujets:

"Le 17 des Calendes Xbre 1266,
Concession des libertés et franchises à ses hommes et vassaux habitants la terre d'Urre,..."

(suit un rappel des droits et devoirs exigés par son père Pierre et ses prédecesseurs)

"...par laquelle concession se réserve et à ses succeseeurs, des cas impérieux, en cas de promotion de milice, pour marier fille et soeur, pour acquérir des terres et fiefs, pour sa rédemption en cas de captivité en guerre et autrement, pour le passage outre-mer, pour l'arrivée du Roy, auquels il pourrait lever une taille sur ses sujets. Il se réserve encore des Corvées et autres droits personnels."

(Archives notariales Me Vallentin du Cheylard)

Germain d'Urre, dit Capitaine Mollans:

Batailleur et intrigant, ce seigneur se mit au service du roi François Ier. Ayant équipé une troupe, il l'arma, l'équipa et en prit le commandement. Il participa aux batailles de Marignan en 1515 et Pavie en 1525.

C'est précisément après son retour d'Italie, après la victoire de Marignan, où il avait remarqué le nouveau style italien, qui avait en France pris le nom de "Renaissance", qu'il décida la réfection de la façade Sud du château d'Eurre. Les travaux furent achevés en 1525.

En 1533, François Ier, en séjour à Valence, rendit visite à cette occasion à Germain d'Urre pour être le parrain de son fils Giraud.

Louys d'Urre de Cornillan d'Oncieu:

Seigneur de Puy Saint Martin, Marsanne, Bonlieu, Saint Martin d'Allex, La Motte-Chalançon, Portes-en-Valtaine et Pont-de-Barret, il était Chevalier de l'Ordre du Roy.
Commandant de la Tour de Crest en 1563, de 1572 à 1574, puis de 1586 à 1596, il était également Gouverneur de Sisteron en 1589, et Lieutenant-Général du Roi en Provence.

A Eurre, il est cité comme châtelain en 1583.

Famille de Poitiers

Après les Arnaud, les Poitiers se fixèrent à Crest, et en renforcèrent les fortifications.
Il est fort probable qu'ils aient fréquenté alors les seigneurs d'Urre, dont le château n'était qu'à quelques kilomètres.

La puissance de cette famille suscita à plusieurs reprises la jalousie des évêques de Valence et de Die: intrigues, guerres et excommunications furent tour à tour utilisés à leur encontre.

Marie de Valois, considérée par certains auteurs comme bâtarde de Louis XI et soeur de mon ancêtre Isabeau de France (mon Sosa 90 591), épousa Aymar de Poitiers en juin 1467.

Louis XI de Valois

Après avoir giflé Agnès Sorel, affectueuse conseillère de son père Charles VII, le jeune Louis de Valois, futur Louis XI fut expulsé de la Cour par celui-ci.

Il séjourna alors en Dauphiné, Louis XI de Valoisrégion qu'il appréciait beaucoup, à plusieurs reprises, et notamment de 1442 à 1448. C'est pendant cette période, alors qu'il n'était encore que Dauphin, qu'il se lia d'amitié avec François d'Urre et se livra avec lui, autour de son château, à la chasse au sanglier dans la foret de Saou et à l'ours dans le Vercors.

Devenu Roi, il appella François d'Urre auprès de lui à la Cour.

Les femmes d'Eurre

Parmi les grands dames du Moyen-Age, il convient de ne pas oublier certaines femmes de la famille des Eurre:

-Béatrice de Laye (mon Sosa 2 896 385), épouse d'Albert d'Urre et à l'origine de trois grandes branches de seigneurs,

-Alix de Villars, épouse de Pierre d'Urre,

-Françoise de Vesc, mariée en 1478 avec Antoine d'Urre

-Catherine de Cornillan, mariée avec Thierry d'Urre, dit Tartarin

-Marguerite de Barlion, mariée avec Antoine d'Urre de Puy-Saint-Martin

-Guigonne d'Urre, mariée en 1595 à Jacques de Moreton, seigneur de Chabrillan.

-Laurence de Simiane, fille du Gouverneur du Dauphiné et mariée avec Rostaing d'Urre, seigneur d'Ourches.

-Marie d'Urre, qui épousa en 1675 Augustin de Vesc, qui furent avec leur descendance les derniers seigneurs d'Eurre.

Ces grandes dames jouèrent toutes un grand rôle , en servant souvent d'arbitre dans les différends entre le seigneur et ses vassaux, ou en l'absence du seigneur parti à la guerre.

On trouve ainsi, sur un document daté du 31 janvier 1587:

"... entre Jacques Escole, habitant Pont de Barret, reconnu estre homme juridiciable de hault et puissant seigneur Messire Louys d'Urre d'Oncieu, Chevalier de l'Ordre du Roy, seigneur de Puy Saint-Martin et autres places, représenté par sa femme, puissante dame Geneviève de Glandage, en son absence..."

(Minutes de Me Claude Guyon, notaire à Mornas, f°19-1587)


Eurre en cartes postales

le château l'Eglise et contreforts du vieux château la Grand'Rue le château les écoles - le Temple et la Chasselane la Poste entrée du pays - le lavoir

(merci William !)

haut de page

 Retour au sommaire

Sources:
  • Petite Histoire d'un village et de son château: Eurre, A.Delhomme
  • Histoire de Crest, Mailhet.
  • Histoire du Vivarais, de la Réforme et des Guerres de Religion en Dauphiné, J.D.Long
  • Recueils de l'Institut de Provence
  • Archives de la Drôme
  • Archives notariales: Me Vallentin du Cheylard
  • Généalogie de Claudia Perriollat, M.Nicolaides, Généalogie et Histoire (année?)
Merci à:
  • la Mairie d'Eurre
  • Mlle Cambrillat
  • Isabelle Clause
  • Jacques Jullien
... et à William, heureux habitant d'Eurre, pour ses encouragements et cette jolie photo du château, aujourd'hui :