hier , aujourd'hui
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nous voici dans le village natal de Théodore.

Faut-il ou non prononcer le "t" de Montrigaud, la secrétaire de Mairie me confiera qu'au sein même du Conseil Municipal les avis sont partagés...!

Montrigaud, c'est le berceau de la famille Perriollat : on ne peut feuilleter les anciens registres (conservés en Mairie jusqu'aux plus anciens, merci !) sans tomber régulièrement sur un ou une Perriollat.

Il faut dire que la famille a donné au village quelques "consuls" : Joseph, l'arrière-grand'père de Théodore, en 1727 ; Claude, le grand'père de celui-ci, en 1645 ; et Jean, père de ce dernier, consul lui aussi en 1625...
Par ailleurs, la famille fut très prolifique, avec le record détenu par le grand'père Joseph et ses 19 enfants, tous nés à Montrigaud !


D'ailleurs, on retrouve sur les cartes de Cassini le nom "Periollat" mentionné au lieu même de la maison familiale, signe de son existence de longue date.

Aliénor d'Aquitaine   
C'est aussi par cette famille que je me découvris, il y a quelques années, un lien avec le Roi Louis VII le Jeune et son épouse Aliénor d'Aquitaine, grâce à l'union, en 1698, d'un Perriollat (François, un arrière-arrière-grand'père de Théodore) avec la fille d'un seigneur de Montrigaud et de Larnage, Joachim de la Fayolle de La Tourne, lui-même époux d'une descendante royale ...
Cliquez ici pour voir cette relation.

Mais oublions l'histoire et promenons-nous un peu ...

Bois, vallons, quelques vieilles habitations, quelques récentes aussi ... un village sans grande particularité, qui n'a pas l'honneur des guides touristiques comme certains de ses voisins.

C'est juste pour nous qu'il a quelque chose de particulier, en étant l'endroit où Théodore est né un mardi de l'an VII:

   


La Grivelière dans les années 40
(photo de famille)
Sa première demeure, celle de ses parents et dans la famille depuis longtemps, c'était La Grivelière, un domaine conséquent que l'on retrouve sur le cadastre en Mairie ; propriété familiale pour plusieurs générations successives de Perriollat, qui fut vendue dans les années 50 puis morcelée.

Aujourd'hui La Grivelière existe toujours à Montrigaud ... mais c'est un camping

Pendant longtemps les villageois ont vécu notamment de la récolte des pommes, des noix et des châtaignes.

Un "bail à grangeage" établi en 1833 entre Joachim Perriollat, père de Théodore, et Louis Vernissat, son granger, décrit la propriété et montre que La Grivelière possédait de tels arbres :

   
"... appelé La vigne limité au couchant par langard, au midi et nord par deux chemins, et au levant douze pieds au dela du gros chataignier et du noyer qui dans la petite prairie, et en ligne droite au chemin ..."

Mais voici l'église ...

 

... la même que celle qui figurait sur la carte postale ancienne que j'avais trouvée.

On se prend à imaginer le baptême de Théodore en ces lieux, par ce mois de juillet 1799 - mais à tort : c'est à la Mairie que j'apprendrai que l'église actuelle fut consacrée en 1842, bâtie sur les fondations d'une église antérieure, qui elle-même avait été "réparée et blanchie" en 1745, et refaite en 1758.

La famille Perriollat fut donc une famille importante de ce village que nous allons quitter ; les parents de Théodore étaient désignés en tant que "Bourgeois de Montrigaud", comme l'attestent ces courriers, par exemple :

   

Mais si toute l'ascendance agnatique de Théodore sur au moins 7 générations nous maintient à Montrigaud, c'est Châteaudouble, village situé à 45 km de là, que va nous faire découvrir le mariage de Joachim et Sophie, ses parents.

C'est en effet à Châteaudouble que Gabrielle Sophie Bosc naquit en 1766, et c'est là-bas que fut célébré son mariage, 24 ans plus tard...

On part pour Chateaudouble ?
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